Une soirée avec Stephan Berger, Yves Massy et Joël Musy, dans le cadre du Salon musical
L’origine du serpent est difficile à établir. Son invention serait attribuée à un chanoine français, Edmé Guillaume, aux alentours de 1590. Pourtant, dans la même période, on trouve du côté italien des Alpes des instruments assez similaires.
Le serpent aurait été conçu pour accompagner les chœurs, dont il renforçait les basses lors des offices religieux. Il remplaçait notamment l’orgue dans les lieux où il n’y en avait pas. Il était donc, dans un premier temps, essentiellement voué à la musique religieuse dans des formations vocales.
Après un abandon progressif dès le milieu du XIX e siècle, le serpent a été redécouvert il y a une quarantaine d’années, tout d’abord en Angleterre grâce à Christopher Monk, facteur d’instrument et musicien. En France, c’est Michel Godard, tubiste français, qui l’a introduit en musique ancienne, et par la suite, en jazz.
La rencontre de Michel Godard et Stephan Berger, artisan du cuir, a abouti à la reconstitution d’un instrument original du XVIIIe siècle, et a contribué, en le rendant accessible, à élargir le cercle des émules du serpent en Romandie.
Au Salon musical, on y parle de l’art qui touche le plus surement et le plus directement au coeur. C’est peut-être pour cela que la musique se dérobera toujours aux définitions et aux explications définitives. Finalement, le seul moyen de cerner les mystères de la musique, c’est d’aborder la question parle plus grand nombre d’angles différents. A la fin de la saison prochaine du Salon musical, nous en serons déjà à 110 points de vue.. et le sujet n’est de loin pas épuisé !
Tarif
Entrée libre
Horaire :20h